De l'Elégance et de l'Honneur

Le gentilhomme se devra de défier son adversaire de la façon adéquate, en respectant les règles de la courtoisie. L'élégance ne s'oppose guère à la colère, cependant, le gentilhomme est éduqué, et ne cède point à la grossièreté.

Il est convenable de spécifier dans le cadre du défi, le lieu et l'heure du duel. Le lieu se devra d'être au mieux accessible pour un public, et adéquat pour la venue des dames. En conséquence, la propreté et le cachet du lieu sont à prendre en compte.

L'heure se devra d'être adéquate pour permettre à une assistance de se porter présente, prenant en compte le fait que les hommes d'honneur oeuvrent à leur devoir durant le jour, et se reposent pour servir le lendemain. Ainsi donc, Aube et Crépuscule sont à préférer.



L'Arme du Chevalier est l'Epée Longue. Ainsi donc, l'Epée Longue est préférable à tout autre choix dans le cadre d'un duel d'honneur.

Cependant, le Gentilhomme connaît la rapière, ainsi, la rapière demeure une alternative acceptable à l'épée longue en ce qui concerne l'élégance.

La masse de guerre, ainsi que le fléau, armes de chevalier sont tolérées en ce qui concerne l'élégance.

Les autres armes ne sont que substituts, et ne revêtent pas le moindre ajout à l'honneur.

La dague par dessus toute autre arme, ustensile de paysan et de malfrat, est un affront à l'élégance et l'honneur.

Les armes d'origine étrangères, relevant de cultures autres ne sont aucunement liées à l'honneur, ni positivement, ni négativement, mais seront cependant prises en considération, si opposées à une véritable arme noble du Cormyr, comme la preuve que l'un des combattants respecte la tradition face à un adversaire qui la foule aux pieds.

Dans le cadre d'un duel chevaleresque, la joute à la lance est supérieure à toute autre arme en termes d'honneur.



Le gentilhomme affrontera son adversaire dans le respect, et l'honneur martial. Nul coup bas, ou frappe à terre ne sera admise par le gentilhomme.

Le coup dans le dos, se situe au dessus de tout autre "coup bas" en termes de déshonneur. Cependant, le combattant qui tourne le dos à son adversaire fait montre de lâcheté, et ceci devra lui être tenu en rigueur.

Le Vainqueur, s'il veut se montrer chevaleresque, devra épargner autant que faire se peut son adversaire, en démontrant sa supériorité manifeste, et en évitant de devoir tuer son opposant, car la miséricorde est la vertu des Grands, et la magnanimité celle des Forts.

L'honneur vaut plus que l'or, ainsi, le vainqueur chevaleresque dédaignera les biens de son adversaire qui lui sont dus, ou en fera don à une noble cause. Si son adversaire s'est montré honorable malgré tout, il lui laissera posséder ses biens, pour ne pas fouler au pied l'honneur d'un adversaire déjà à terre.

Le Vainqueur se satisfera de sa victoire, et ne montrera guère de suite à son duel en harassant le vaincu au souvenir du jour de sa défaite. Il laissera à la foule ce comportement qui est bel et bien le propre du commun, le Chevalier s'étant élevé au dessus.

Enfin, il viendra dédier sa victoire à une Dame si le Coeur le veut, déclarant de la sorte qu'il s'est battu pour préserver son honneur et l'agrandir, afin de n'être que plus digne de la Dame de son choix.


Ainsi, s'il respecte ces points, au delà d'être le vulgaire vainqueur d'un duel quelconque. Le combattant se révèlera digne du respect et de l'admiration, incarnant les vertus chevaleresques parmi les plus essentielles dans sa victoire. Il fera ainsi montre d'une façon qui ne sera que plus flagrante de l'abysse entre la prétention des insultes à son encontre ayant mené au duel, et la réalité de son être.

De la main de Dame Ombelline Fornoir, Arbitre des Elégances de la Cour d'Arabel, et Damoiselle de Sunie.