Journée pas comme les autres !

Ryker aura fait écrire son rapport par un barde

Ma matinée débuta par une gueule de bois, en me rendant sur la place.. je fis la rencontre d'une cape se nommant esus et de chance, une femme quelconque n'ayant plus toute sa tête!.
Nous entamâmes une conversation anodine et aussi palpitante que de voir un concombre bouillir dans une marmite ! Lorsque soudain.. nous entendîmes un bruit sourd et répétitif. Rien de quoi arranger ma gueule de bois ! pensais je alors...
Nous finîmes par découvrir l'origine de ce vacarme, nous vîmes un homme du guet tenter maladroitement de défoncer une porte, il nous accueillis par un sourire édenté. Magnifique et éclatante vue, Sunie l'a bénît, à ne point douter !

Quoiqu'il en soit, mes deux compagnons tentèrent de l'aider sans lui poser de question. Ils réussirent après plusieurs sorts à abattre la porte, alertant ainsi tout Arabel de notre présence.
Selon le garde, cette maison fut désertée de ses propriétaires suite à l'invasion des orcs.
Une odeur nauséabonde se dégagea lorsque nous pénétrâmes cette demeure! un véritable foutoir ! des immondices de déchets jonchaient le sol, arrivant à mi hauteur de nos mollets... Et au fond de la pièce, ces amas de merdes arrivaient à ma taille !
Nous fouillâmes les lieux minutieusement lorsque nous fûmes alertés par des cris, des aboiements et la voix d'un jouvenceau !
Nous tentâmes de forcer la porte et nous nous attendîmes à tomber sur une scène effroyable ! mais au lieu de ça.. Il n'y avait ni chiens , ni jeune homme.. Seulement une femme qui se cognait la tête contre le mur.
Après plusieurs plaisanteries vaseuses sur l'état de folie de la jeune femme et plusieurs questions sans réponses censées !, je me suis décidé à fouiller la chambre, c'était la seule pièce correcte de cette demeure où régnait un semblant d'ordre, près de la fenêtre se trouvait un coffre de bonne facture.
J'ai pu l'ouvrir après un moment... Puis ! nous fûmes attaqués et cernés par des brigands, nous étions alors retranchés dans la chambre.. Ils étaient nombreux, peut être une dizaine..
J'ai rangé le butin du coffre dans mes affaires, il y avait plusieurs gemmes ainsi que des sceptres.
Une pluie de flèches traversa l'entrée, allant se planter contre le mur de la pièce... Ces misérables nous exhortaient de leur remettre le coffre, en contrepartie, ils nous laisseraient la vie... !

La femme recommença à se cogner la tête contre le mur, je me suis précipité comme un idiot pour la faire arrêter, une flèche se logea dans ma chair lorsque j'ai traversé la pièce...
j'ai maudis l'existence de cette folle qui me regarda au sol d'un air d'ahuris ! totalement dépassée par les événements.... Quelle conne !

Esus décida de se faufiler dans la pièce, chance le couvris en balançant un sort. J'ai délogé cette flèche et me suis soigné tant bien que mal, la situation était pour le moins figée. nous tentâmes de négocier tandis qu'esus lançait des sorts qui faisaient pousser des épines.... ronces man ! je le soupçonnais d'avoir du sang elfique.
Nous voulions leur causer un subterfuge avec chance ! en leur donnant un coffre vide... !
Mais finalement, les guetteurs arrivèrent à notre rescousse, ces hommes hors du commun à l'armure éclatante firent promptement battre en retraite ces bandits.. la queue entre leurs jambes.

Nous étions probablement dans leur repère, et nous n'avons pu découvrir à quel groupe ou pègre ils appartenaient.

!!!!!!! !!!!! Le butin fut récupéré par le guet........ ! comme pièce à conviction ........ !!! !!! !!!! !!!!! !!!!!!

Nous quittâmes finalement la demeure, la jeune femme décida de piquer une sieste sur une monture, j'ai dû attendre plusieurs heures pour la conduire à la stirge..... Quelle conne !

J'ai décidé de prendre soin de cette femme, elle logera à la stirge à mes frais jusqu'à nouvel ordre, le guet sera cordialement reçu s'ils veulent perdre leur temps à questionner cette folle. -10% pour les consommations des enquêteurs.

Chance aura rédigée elle même son rapport:

Après avoir plumé quelques imbéciles à la Corne de fer, je me résolus à rentrer à Arabel. C'est en passant dans les faubourgs est que je rencontrai Esus, membre des Capes, et Ryker, serveur à la Strige. Nous entendîmes au cœur des ruelles des coups sourds et ne tardâmes pas à en découvrir l'origine: un membre du Guet en uniforme réglementaire tentait de défoncer une porte à grands coups d'épaules.

Après nous avoir expliqué que cette maison avait été vendue suite au départ de ses anciens propriétaires, nous lui proposâmes notre aide. La porte fut proprement défoncée et nous découvrirent à l'intérieur un spectacle ahurissant de déchets, allant par endroit du sol au plafond. Ryker, allumé comme une torche par Esus, fut le premier à entrer. Le membre du Guet (dont j'ignore le nom et que je nommerai Prosper par la suite), Esus et moi entrèrent derrière lui et ensemble nous entreprîmes de fouiller les lieux.

Soudain, des voix nous alertèrent derrière une porte partiellement recouverte d'immondices. Nous entreprîment de la dégager et Ryker fit montre d'une certaine dextérité avec la serrure. Cela ne suffit malheureusement pas, la porte étant bloquée par l'intérieur. Des voix et des aboiements se firent alors entendre et alertés, le membre du Guet appelât du renfort.

Nous tentâmes de dégager le passage. Je fis sauter les gonds afin que nous nous introduisissions. A l'intérieur, seule une mendiante présentant ce que j’appellerai une certaine déficience mentale se balançait sur un lit, l'arrière de sa tête frappant le mur. Étrangement, la pièce semblait propre et rangée, et tandis qu'Esus s’occupait de la fille Ryker et moi fouillâmes la chambre. Se faisant, les renforts arrivés entre temps constatèrent l'absence apparente de danger et se retirèrent.

A nouveau Ryker mit en oeuvre ses talents pour la serrurerie et nous découvrîment au sein d'un coffre plusieurs objets précieux que je n'ai aperçu que du coin de l’œil (des gemmes et des sceptres en or à ce que j'ai compris). La fille semblait agitée et répétait inlassablement les mêmes litanies telles que: "Lâchez les chiens". Elle semblait également douée pour changer de voix, imitant également une voix d'homme. Afin de comprendre cette étrange créature aux yeux vides, Esus tentât d'invoquer quelques canidés. Le seul résultat fut une crise d'aboiements de la fille, à quoi j'ajouterai que l'imitation en était parfaite.

Visiblement, la mendiante ne se laissait pas approcher car lorsque nous tentâmes de la fouiller, nous déclenchâmes des crises de hurlements sur-aigus. Bref, tandis que nous fouillions et tentions d'amadouer la cinglée, des hommes firent irruption dans la pièce d'à côté, refermant promptement derrière eux la porte d'entrée gisant au sol et commençant à cribler d'un flux discontinu de flèches l’entrebâillement de la chambre où nous nous trouvions.

Prosper fut touché à la hanche et s'agrippât à moi. Je tentais alors de nous mettre à l'abri avant de lui prodiguer des premiers soins. Il restât par la suite dans un état d'inconscience qui ne lui permit plus de participer aux événements. Soudain, je vis Esus lancer à l'assaut des agresseurs une invocation. Comprenant le but de sa manœuvre, j'ouvris le "feu" dans la pénombre afin de la couvrir pendant qu'il profitait de l'occasion pour courir se positionner dans la pièce à côté. S'en suivi un combat mêlant volées de flèches et de sorts. Notez que le comportement d'Esus fut courageux.

Pour une raison inconnue, Ryker lui traversât la pièce et se prit fatalement une flèche dans le buffet. Profitant d'une accalmie, je traversai à mon tour afin de lui venir en aide. Nous étions alors à deux pas de la cinglée qui nous vociférai diverses imbécillités à l'oreille tout en se balançant contre le mur du fond. Sous l'effet du stress et craignant qu'elle ne prit part au combat ou qu'elle ne cause notre perte, je pris le parti de l’assommer avec une bouteille, ce qui nous permit d'aborder la suite avec un peu plus de sérénité...

Nos agresseurs tentèrent de négocier. Ils souhaitaient manifestement récupérer le butin du coffre. L'échange fut de courte durée car le Guet intervint et je pus m'assurer plus tard par la fenêtre que seul l'un deux fut neutralisé. Peu de temps après, Primus arrivât sur place pour constater les dégâts.

Conclusion personnelle: je pense que nous nous sommes trouvés sur les lieux d'un repaire de voleurs. Ces derniers devaient manifestement pénétrer dans le bâtiment en passant par la fenêtre qui n'était que simplement fermée par un volet, le reste de la maison n'étant qu'un dépotoir. Je soupçonne la cinglée d'être leur complice mais étant donné son état mental sans doute a t'elle enduré d'autres épreuves inavouables. J'en veux pour preuve des réflexions du genre "Il sera trés en colère" ou encore "Je vais te caresser le lustre" (suite à quoi mes compagnons cherchèrent un lustre dans la maison...). Prise en charge par Ryker, la fille semblât découvrir la lumière du jour et nous nous dispersâmes. Pour ma part je repris la route de la Corne de fer où vous pourrez me trouver au besoin.

Chance

Alors que je rentrais de patrouille, j'ai croisé sur la palce des faugbourgs deux habitants d'Arabel, Chance et Ryker. Ensemble, nous avons entendu un bruit sourd venant d'une ruelle et sommes allés voir. Nous y avons vu un soldat du guet s'échiner à défoncer une porte. Nous lui avons alors proposés notre aide et Chance et moi même avons entrepris de défoncer la porte à coup de sortilèges. Là, nous avons vu une pièce encombrée d'un nombre incroyable de détritus divers. Une rapide fouille n'a rien donné, mais nous avons entendu des bruits de chien et d'homme dans une pièce proche. Après avoir défoncé la porte, barrée de l'autre coté, nous nous sommes trouvés nez à nez avec une femme, habillée de haillons, qui parlait seule. Son esprit semblait loin de nous et sa logique différente de la notre. Ses obscures paroles nous sont restés indéchiffrable, mais une fouille de la pièce nous a révélé la présence d'un coffre rempli d'or et de bijoux.
La femme s'est alors mise à crier "les chiens arrivent, les chiens arrivent!" et un nombre inconnu d'individus ont alors pénétrés dans le batiment et se sont mis à couvert pour nous arroser de flèches. Le soldat de la garde a été touché.
J'ai alors invoqué un loup qui s'est empressé de foncer dans la pièce ou se trouvaient les bandits. J'ai attendu que nos adversaires le prenne pour cible pour foncer dans la pièce suivante afin de trouver un couvert. Avec l'aide de chance, qui me couvrait de sa magie, j'ai pu rapidement me mettre à l'abris.
Là, j'ai repéré l'emplacement approximatif des tireurs et ait lancé deux sorts de zone sur toute la surface qu'ils occupaient, les forçant à bouger ou mourir à petit feu. Ils ont choisi la fuite et j'ai pu en toucher un avant qu'il ne passe la porte.
Je suis revenu porter secours aux blessés, Ryker et le garde, jusqu'a l'arrivée (rapide) des renforts. L'ensemble du butin a été remis à la garde. J'aimerais néanmoins analyser certaines des pièces récupérés.
Une fouille plus poussée de la pièce n'a rien donné. Ryker a emmené la femme dans l'auberge où elle se repose. J'aimerais tenter une manière détournée de communiquer avec elle afin d'en apprendre plus.

Puissent les esprits nous murmurer leur sagesse.


Veilleur Esus.